Salut mes confinés, j’espère que vous allez aussi bien que possible. Au 34ème jour de confinement avec les enfants à la maison, je sais que cette phrase en apparence simple recèle des profondeurs émotionnelles que nous n’aurions pas imaginés atteindre quand je vous ai écris cet article à J-1.
Franchement chez nous le confinement a commencé un peu d’une manière idéale. Mon astuce pour ça ? Je m’étais préparée à ce que ça soit horrible, apocalyptique, et en ayant pensé au pire ma foi… J’ai été agréablement surprise par la réalité du quotidien 😉 Et surtout : pendant 15 jours, nous avons été 2 à la maison pour gérer les 3 enfants. Et ça, ça change tout. Être à 2 pour gérer la maison et les enfants avec leurs activités, c’était quand même le luxe. Moi qui me tape quand même au quotidien 92% de la charge mentale liée aux enfants, j’ai découvert ce que pouvait donner une organisation plus équilibrée et oui, c’était bien. Pour les enfants, nous avons pu nous “diviser” les classes et notamment vraiment bien travailler avec notre grand. Et puis on a fait les confinos-bobo de base, on a cuisiné à mort, on a fait notre propre pain, on en enchaîné gâteaux, brioches, buns et autres pain de mie maison, on s’est mitonnés de bons petits plats. On a profité de ce moment sans horaires ni temps de trajets pour ranger et nettoyer toute la maison, trié tous nos papiers administratifs (tous j’ai dit = ça n’était jamais arrivé), réaménagé, bref, on était à fond.
Puis l’homme a dû retourner au boulot et j’ai repris la main au quotidien seule avec les enfants. Des enfants plutôt mignons je dois dire, hyper demandeurs des activités, plutôt appliqués, et ça se fait. Mais ce quotidien sans zéro “pause”, sans zéro moment seule, avec ce stress ambiant d’un “monde extérieur” qui devient à la fois hostile et hautement désirable, petit à petit, il a commencé à vraiment me ronger… Après un jour où je me suis un peu révélée être à court de patience, j’ai eu envie de noter quelques mots sur ces drôles (et longues journées) de confinement.
J’ai noté un ou deux paragraphes. Puis quelques phrases. Puis je me suis dis que j’allais vous raconter une journée de confinement, ça allait être drôle. Enfin, on va rire jaune, mais on va rire. Alors j’ai commencé à écrire, à écrire, à écrire… 30 750 signes plus tard j’avais fini ma journée. Ah oui. Quand même. C’est que ça fait 12 pages quand même, à croire que j’étais inspirée. Pourtant je n’ai pas tant de temps que ça en journée à consacrer à l’écriture, mais j’ai envie de vous dire que l’avantage des insomnies ça vous laisse du temps pour ça. ça sera bien la première fois de ma vie où j’ai une vingtaine d’articles en avance sur mes blogs ^^
Donc j’ai eu envie de vous partager cette journée de confinement, pas en un seul article rassurez-vous, vous n’aurez pas à vous taper les 30 750 signes d’un coup ^^ Je vais publier ça en plusieurs articles, au fil de l’eau, comme une série de rendez-vous sur plusieurs jours. Vous suivrez donc nos aventures trépidantes (non) et extrêmement inspirantes bien entendu (non) de mes 3 garçons, G. mon grand et F. et B. mes petits, et moi-même.
Je vous dis à demain pour le réveil ! 😉
Pour lire le début de l’aventure, c’est ici.
5 comments
J’attends les 30 000 signes avec impatience. Bon courage à toi !
Saga à suivre chaque matin 😉
Moi aussi j’ai hâte de lire ça !!
Rdv chaque matin pour un nouvel épisode ! 😉
Hâte de lire la suite!