Pour lire mes autres articles sur le thrombus, c’est ici et là.
Alors alors… parler de “l’après” thrombus, ce n’est pas un exercice très facile. Parce que c’est le moment où j’ai réalisé que mine de rien, j’ai failli mourir en couches en 2014, le truc juste dingue. Je n’avais pas ça en tête. Jusqu’au lendemain de mon accouchement, quand j’ai eu mon père au téléphone. C’est au son de sa voix que j’ai compris. Que ça avait été grave. Qu’il allait falloir s’en remettre, physiquement et mentalement. C’était beaucoup de choses à gérer.
Déjà, juste après les interventions. Je suis restée hospitalisée 10 jours en tout, avec les désagréments post-opératoires classiques (la sonde urinaire, ce fléau), morphine à volonté (j’ai réussi à vite m’en passer, heureusement), intimité tuméfiée (que j’ai exposé à des jeunes étudiantes, à la demande d’une infirmière extraordinaire, pour qu’elles puissent apprendre ce genre de cas : j’en ai fait pleurer une, la pauvre choupette, je pense qu’elle n’est pas prête d’oublier le “cas du thrombus”), bref la grosse grosse folie. Le tout dans une chambre glauquissime. J’aurais pu sortir 2 jours + tôt mais je suis restée un peu plus pour la qualité de la bouffe. Non, bien sûr ^^ Je voulais être près de mon fils, psychologiquement c’était trop tôt pour moi, et les sage-femmes et psychologues qui me suivaient m’ont proposé ce temps supplémentaire (le jeune interne qui me suivait lui non, hein, il m’aurait foutu dehors plus tôt). J’ai pensé un moment que nous pourrions rejoindre une unité kangourou lui et moi. Finalement, il n’est pas sorti en même temps que moi, mais il a quitté l’hôpital où nous étions tous les 2 le même jour, c’était déjà ça. Je suis sortie dans un sale état, honnêtement… Un énormissime hématome interne, qui s’étalait en externe sur la moitié d’une fesse (et dire que ce n’était que la partie émergée de l’iceberg, les boules). Un autre, gonflé et douloureux au toucher, au niveau de l’aine suite à l’embolisation. Incapable de marcher plus de 5 minutes, incapable de m’asseoir sur les fesses, je me tenais vers l’avant tout le temps ou avachie dans un fauteuil. Pendant 15 jours après la sortie, j’ai vraiment douillé. J’allais voir mon fils tous les jours en néonat, en luttant pour rester assise, mais le reste du temps je restais allongée, KO. Au bout de 3 semaines ça commençait à aller mieux, mais il m’a fallu bien 1 mois et demi avant de retrouver une grande partie de mes capacités physiques.
D’un point de vue physique déjà, comme vous voyez… C’est long de s’en remettre ! Mine de rien, s’enquiller un déclenchement, une péridurale, un accouchement, 3 opérations et 4 anesthésies, en moins de 24h c’est quand même une sacrée épreuve ^^ Donc rien que ça, c’est du temps incompressible. Ce qui m’a le plus handicapé, c’est les douleurs liées à l’hématome. Forcément, le thrombus a créé un hématome qui a mis très très longtemps à se résorber. Ça a été très douloureux pendant 1 bon mois, puis c’est allé en s’estompant encore 2 mois. Aujourd’hui, 18 mois après, je n’ai plus qu’une gêne de temps en temps, une forme de “lourdeur” dans le bas du ventre. Je n’ai jamais eu de douleurs particulières liées aux cicatrices, elles sont venues bien après. Il m’arrive d’avoir des tiraillements un peu douloureux pour le coup, assez vifs, mais rarement (bien moins que d’autres cicatrices plus anciennes que je peux avoir). Donc clairement, l’après thrombus est un moment difficile à passer, prévoyez de l’aide à domicile ! Mais je vous rassure, ça s’estompe vraiment après.
D’un point de vie psychologique, difficile de vous parler de l’impact que ça a eu sur moi. Parce que tout cela est indissociable du “reste”, et vous savez que ce “reste” est plus que conséquent… Le séjour en néonat de mon fils déjà, qui a duré, duré… Puis ses soucis, l’hospitalisation, le difficile retour à la maison… Ma santé à moi, elle m’est clairement apparue comme secondaire à ce moment. Pour autant, on ne se remet pas du jour au lendemain d’une telle épreuve. On m’a beaucoup parlé du retour de boomerang que je risquais de me prendre dans la face. La psychologue qui me suivait pendant la néonat m’avait dit cash “vous avez failli mourir, là vous tenez sur les nerfs pour votre fils, mais prenez du temps pour vous reconstruire après”. J’étais d’accord avec elle, je pensais devoir faire ça à cela. Mais ça n’est jamais arrivé. Les épreuves se sont enchaînées, bien pires, et honnêtement cet accouchement catastrophique est passé à la trappe. Je trouve même que vu tout ce par quoi je suis passée, ça a été la partie la plus “simple” ^^ Une autre chose qui a du jouer, c’est que j’ai un rapport à mon corps assez clair sur les sujets médicaux. Il s’est passé quelque chose, j’ai été opéré, il faut s’en remettre, et on avance. Je n’ai pas beaucoup cherché plus loin finalement.
Et après, la suite ? J’ai un peu peur je vous avoue. Je pense que quand nous déciderons d’avoir un deuxième, je réaliserais plus pleinement ce qui s’est passé, ça me fait un peu flipper. Globalement, il n’est pas établi que j’ai plus de risques de refaire un thrombus, mais les médecins sont prudents, très très prudents. On m’a déjà parlé de césarienne, “par sûreté”, “au vu de votre histoire”, “avec votre périnée musclé” (oui, j’ai appris que j’étais très musclée du périnée, la classe). Par contre, je ne me suis jamais dis “plus jamais”. Je n’ai aucune peur d’un deuxième, d’accoucher. Oui, revivre cette douleur me fait carrément peur, ça oui. Mais c’est autre chose, ce n’est pas l’accouchement dans ma tête.
Mais voilà. 18 mois après, je n’ai pas vraiment de séquelles de ce thrombus. C’est ce qui compte !
Les autres articles sur mon accouchement :
- Parler de son accouchement
- Le jour d’avant
- Mon accouchement déclenché
- Notre rencontre avec bébé
- Thrombus post-accouchement : c’est quoi ?
- Thrombus post-accouchement : le vivre
- Je n’en veux à personne
20 comments
Ce n’était pas si grave pour moi mais je comprends tes craintes quant à l’idée d’un deuxième accouchement : j’arrive à m’asseoir sans douleur depuis seulement un mois alors hem. Effectivement tu vas sûrement avoir des moments difficiles mais il faut se dire que tu as fait l’essentiel du chemin 🙂
Suite à ton accouchement ?? Aïe aïe aïe, c’est terrible ça… Ce n’est pas tant un deuxième accouchement qui me fait peur, mais plutôt une deuxième grossesse… Comme je sais d’avance que ça ne sera pas simple, je l’envisage comme une épreuve, et j’ai peur que ça fasse remonter pas mal de choses finalement non digérées… On verra bien !
Eh ben dis donc, quelle quelle quelle… bon je ne trouve pas de mots (j’ai « aventure » qui vient en tête mais pas celle du Banga hein). Je comprends que tu aies eu envie de le partager, c’est la première fois que j’entends ce genre de récit.
En tous cas, tu es comme ton fils, une guerrière !!! Vous aimez la vie dans votre famille et vous vous accrochez.
Chaque chose en son temps, même si tu as peur, peut-être que la prochaine grossesse et le prochain accouchement sera plus serein.
Je suis soulagée de lire que tu n’as pas de séquelles. Prenez bien soin de vous, des bisous !
Merci 🙂 Non mais tu as raison, « aventure » c’est un bon terme, tu as aussi « gros bordel » qui colle pas trop mal ! ^^ La prochaine grossesse ne sera malheureusement pas de tout repos, mais niveau accouchement j’ose espérer que je peux faire difficilement pire…
Je suis vraiment désolée pour toi… Effectivement, accoucher n’est pas un événement anodin. Cela reste encore dangereux, beaucoup de gens ne le réalisent pas. Tu as été très courageuse, je te tire mon chapeau. Comment va ton fils aujourd’hui? Il se développe normalement, j’ai l’impression. Tu nous en parleras sûrement dans un prochain billet. Gros bisous.
Pas anodin, comme tu dis ! Mais honnêtement, tu y pensais toi avant que ça t’arrive ? Moi mais jamais ça ne m’avait traversé l’esprit, j’étais persuadé que tout serait « normal » dans cette histoire et non… Mon fils va très bien aujourd’hui, merci 🙂 Il fait des progrès tous les jours, à son rythme certes, mais il en veut ! Après, on sait qu’à priori on ne se dirige pas vers une vie « classique », on verra où le vent nous mène.
Je finis de lire ces articles douloureux avec beaucoup d’émotion et je ne peux que saluer ton courage et ta force! Ce que je retiens et qui me fait plaisir c’est ta volonté d’avoir un deuxième enfant, et je ne peux qu’espérer avec toi que tout se passera mieux. J’ai eu une césarienne pour mon premier, je l’ai très mal vécue sur le moment, mais finalement on s’en remet et je suis sûre que si ça devait t’arriver, ça serait sans doute ce qu’il y a de mieux pour toi et ton bébé. En attendant, prends bien soin de toi et de ton petit chou. Bises
Oui, je me suis réveillée de ma dernière opération, je pense que je voulais retomber enceinte tout de suite ! ^^ J’ai vraiment dissocier cette hémoragie de l’accouchement en fait, je sais que c’est lié bien entendu mais comme c’est arrivé « après »… dans ma tête ce n’est pas la même chose !
Bonjour Allychachoo,
Je suis tombée sur ton témoignage en recherchant des femmes qui ont eu un thrombus vaginal post accouchement comme moi, et se sont malgré tout relancée dans l’aventure de la grossesse pour un second bébé. Où en es-tu aujourd’hui ?
Comme toi, accouchement déjà très difficile : déclenchement avec 1 mois d’avance, pour cause de pas assez de plaquettes et traitement corticoïdes inopérant au bout de trois semaines, du coup pas le droit à la péridurale non plus, déclenchée le lundi à 11h, première contraction à 23h, accouchement 24h plus tard… J’ai douillé sévère ! Et moins d’une heure après la naissance de ma fille par voie basse (warrior spirit !), l’horreur intégrale. Une douleur indescriptible me déchirait de part en part et un nouvel examen (oui oui, à vif, après les petits travaux de couture de rigueur et toujours sans péri), le verdict est tombé : thrombus vaginal massif, transfusée puis opérée en urgence pour une embollisation en radioscopie, en passant par l’artère fémorale.
Je suis rentrée à la maison 4 jours plus tard, je cicatrisais bien, la montée de lait n’était pas encore là mais imminente… Deux semaines entre deux eaux à la maison, complétement défoncée de fatigue et de douleurs. Puis vint la dépression post-partum. Celle qui te terrasse, te paralyse dans ton lit le matin. Tu entends bébé pleurer, tu sais qu’il faut que tu te lèves pour lui donner le sein. Tu sais qu’une longue journée seule avec elle t’attend, que tu dois te bouger… Je me suis sentie si seule, démunie, nulle, incapable, j’ai cru mille fois avoir fait une erreur majeure en devenant mère, que je n’en étais pas capable, que j’étais en dessous de tout. J’ai perdu l’appétit, et par moment même, l’envie de vivre.
Puis lentement, à coups de coups de pied au cul magistraux et infligés par moi-même, avec l’aide de précieuses amies à l’écoute et débordant de bienveillance, j’ai remonté la pente. Ma fille aura deux ans en juillet, elle est ma plus grande fierté et je sais aujourd’hui que je suis une bonne maman. Je le sais parce que je fais exactement tout ce qu’il y a en mon pouvoir pour l’être. Je fais des erreurs, je m’énerve, je perds patience, je baisse les bras aussi parfois, mais le plus important : je fais de mon mieux. Et je crois que c’est simplement ça être un « bon parent », toujours faire de son mieux.
Bref, tout ça pour dire… Malgré ce démarrage chaotique et qui résonne encore lourdement aujourd’hui en moi, je ne peux m’empêcher d’espèrer donner un jour un petit frère ou une petite soeur à ma fille. Et j’ai peur. Peur d’un nouvel accouchement, d’un éventuel nouveau déclenchement, d’un autre thrombus, peur d’y rester la prochaine fois.
Alors je cherche du réconfort dans le récit de celles qui ont surmonté la même épreuve, et ont replongé dans le grand bain de la grossesse, envers et contre tout.
Est-ce que ça te parle ?
Bises,
Emilie
Un grand merci pour ton commentaire Emilie, tes mots trouvent tellement tellement écho en moi ! Je comprends ta peur, j’avais peur aussi de cette deuxième grossesse, mais au final plus par rapport au handicap de mon grand qu’à cause de ce thrombus. Quel que soit sa peur, je pense qu’un jour l’envie devient plus forte que cette peur. J’imagine que par rapport au thrombus, le corps médical a dû te dire que ça n’arrivait généralement pas 2 fois… Je pense que tu peux te raccrocher à cette idée. C’est ce que je me suis dit tout au long de ma deuxième grossesse, même si dans ma tête je me disais que ça pouvait arriver de nouveau. Le jour même de l’accouchement j’ai eu c’est vrai des moments d’angoisse, mais j’ai vécu un très beau moment très « réparateur ». Mes 2 garçons sont nés par voie basse, sans trop de difficultés. Juste après l’accouchement j’ai demandé qu’on « vérifie » que tout allait bien, les équipes (j’étais dans la même maternité) étaient au courant de mon histoire et ont été très attentives. J’espère qu’il en sera de même pour toi si un jour vous prenez la décision d’agrandir la famille <3 Aucun accouchement ne ressemble à un autre, on le sait d'autant plus quand on a vécu quelque chose d'aussi dramatique que ce que tu as vécu, mais vraiment il n'y a aucune fatalité. Je te souhaite tout le meilleur <3
Bonjour,
Je tombe sur votre témoignage car j’ai vécu la même chose que vous. Cela fait maintenant 4 mois que j’ai accouché, mais les douleurs sont encore présentes notamment au niveau d’une grosse cicatrice. Pour ma part, travail très long (48h), finalement déclenchement et forceps. J’avoue qu’il est encore difficile pour moi de comprendre que je suis guérie, la vie de tout ce sang m’a traumatisée. J’ai peur que le thrombus se forme à nouveau (par exemple en faisant l’amour). En tous cas, votre témoignage m’a fait beaucoup de bien car je me sentais très incomprise par mon entourage. C’est une situation extrêmement rare. J’ai l’espoir de me sentir à nouveau bien d’ici quelques mois. Bien à vous
Bonjour Emilie, désolée de lire votre témoignage, j’espère que les douleurs seront vite derrière vous ! Si ça peut vous rassurez, aujourd’hui 4 ans après je ne ressens absolument aucune douleur lié à ce thrombus, et d’ailleurs je n’ai eu aucune complication pour ma deuxième grossesse avec un accouchement par voie basse. Après cette épreuve il faut prendre le temps de s’en remettre, à chacun sa méthode bien entendu mais n’hésitez pas à en parler à quelqu’un. C’est vrai que c’est compliqué d’exprimer ce qu’on ressent à notre entourage, un œil extérieur peut aider. Bon courage à vous <3
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article.
J ai vécu exactement la même chose que toi l année dernière pour la naissance de ma fille.
Un hématome de 12x12cm, j ai mis plus de trois mois à m en remettre, a remarcher sans avoir mal…
Je me retrouve tellement dans tes mots : « une douleur horrible , insupportable ».
Ca m est arrivé moi aussi deux heures après l accouchement et j ai aussi été transféré dans un hôpital de niveau 3. Ma fille a pu être transféré avec moi que le lendemain soir..
Sur le plan psychologique c est vraiment dur de s en remettre.
Nous essayons d avoir un deuxième enfant mais j ai toujours en tête cet accouchement traumatisant.
Est ce que tu as eu d autres enfants après? Ton accouchement s est bien passé?
Je sais que ce qui nous est arrivé est la faute à pas de chance et que c est extrêmement rare mais bon j ai quand même peur de repasser par la.
Merci encore pour ton témoignage.
Amandine
Bonjour Amandine, et bienvenue ici <3 J'espère que tu vas mieux, donne toi le temps de te remettre de tout ça, ce n'est pas évident quand on a vécu une telle épreuve. J'ai eu d'autres enfants après mon grand oui, des jumeaux, et l'accouchement s'est très bien passé 🙂 J'en ai parlé ici si cela t'intéresse. Je comprends ta peur de repasser par là, mais sache que chaque accouchement est différent <3
Bonjour,
Je suis tombée sur votre article, il mets arrivé la même chose lorsque j’ai accouché de mon fils en juin 2019..Un 1ere enfant.
J’ai eu un début d’accouchement vraiment parfait, je suis restée chez moi le plus lgt possible, lorsque je suis arrivée à l’hôpital c’était la nuit, pas un patient (le top), j’etais ouverte à 4 voir 5,la péridurale parfaite, en moins de 7h mon col c’était ouvert à 10 ! Le rêve.. C’est alors que lorsque la tête de mon fils est passé grâce à la ventouse, que les choses ce sont compliquées.. Un trumbus au niveau de la vulve à envahi mon moment que je pensais parfait.. Je n’ai rien pu faire, ma gyneco est restée 25 min sur mon entré jambe entre les points de suture et le trumbus.. j étais mal et sous le choc.. Je me suis évanouie 3 fois pour vous dire à quel point la douleur était intense j’ai dû être transporter dans ma chambre par 4 infirmières. Je suis restée 6j à l’hôpital, un calvaire, je sentais une boule énorme de chair entre mes cuisses, nécrosé et rouge vif qui me porter au cœur à chaque fois que j’essayais de me lever.. Malgré les couches et poches de glace du matin au soir je n’arrivais pas à marcher, à prendre mon fils, à me laver, à m’habiller..les sages femmes venaient faire ma toilette tous les jours et chaque fois choquées de voir cette chose entre mes cuisses (c’était une première dans ma ville) Je marchais comme un gorille les jambes écartées, toute en souffrance, je pleurais .. Lorsque je suis rentrée chez moi, mon mari s’est occupé de mon fils pendant 1 mois.. 1 mois où je suis restée en convalescence dans mon lit, à me lever que lorsque je voulais uriner ou me laver, la douleur été telle que rester debout 10min mon cœur se retourner.. J’avais mon fils sur moi allongé que lorsqu’il dormait.. J’ai eu une infection vaginal par dessus ça.. C’est grâce aux antibiotiques prescrit par ma gyneco que le trumbus s’est résorbé au bout de 2 mois et demi.. J’en garde des séquelles aujourd’hui 16 mois plus tard, malgré la rééducation et du laser.. J’ai peur d’un 2 ème malgré que ma gyneco me rassure pour une césarienne programmé et tout un suivi pour éviter que ça se reproduise…
Quelle épreuve Fanny… Je suis désolée pour vous que vous gardiez encore des séquelles, ce n’est pas rien un thrombus… Si jamais cela peut vous rassurer, j’ai eu des jumeaux après mon aîné, naissance par voie basse, et je n’ai eu aucune complication.
J’ai connu cette douleur atroce et indescriptible décrite à retardement une semaine après mon accouchement (déclenchement, ventouse et anticoagulant). A 3 mois et demi de l’opération pour drainer l’hématome j’ai encore de grosses difficultés à la marche et de bonnes douleurs, je ne sais pas quand il va y avoir une amélioration. C’est très difficile de trouver des informations sur ce thrombus et surtout sur ses suites.
Psychologiquement c’est encore très dur : sensation d’avoir abandonné mon bébé pendant une semaine et de ne pas avoir été là sa deuxième semaine de vie…
Merci d’avoir écrit ce témoignage qui permet d’expliquer aux gens ce qui nous est arrivé et se sentir moins seule sur cette douleur allant au delà de tout
Courage Marie, je sais ce par quoi vous passez… Ne culpabilisez pas pour votre bébé, vous avez vécu une expérience traumatisante et vous n’y êtes pour rien. Je vous souhaite un bon rétablissement après cette épreuve.
Bonjour à toutes
Je viens de faire moi même un thrombus, mais pas suite à un accouchement… suite à une deuxième intervenant de Bartholinite…
L horreur… comme vous lèvre énorme, fesses bleues noires, je ne peux ni m assoir, ni marcher, la douleur est atroce…
Après 9 jours je saigne toujours et ça me terrorise…
Je passe des heures à pleurer, à me demander pourquoi ça m est arrivé à moi…. très rare…. très rare… ces mots reviennent sans cesse dans ma tête…
Au delà de la douleur physique, je suis moralement anéantie..
J ai besoin de vous… besoin de savoir comment vous vous en êtes sorties..
Merci à toutes celles qui voudront bien me répondre
Merci pour votre message Niniedeprimée, je suis désolée de lire ce qui vous est arrivé… N’hésitez pas à en parler avec un professionnel. C’est une vraie épreuve que vous avez vécue, et il faut du temps pour digérer tout cela. Courage à vous <3