J’ai toujours su que je voulais plusieurs enfants. Une envie irrépressible, depuis toute petite, que je ne m’explique pas totalement. Pour moi, c’est une évidence. Je ne suis pas fille unique, j’ai un petit frère, et j’aurais bien aimé qu’on soit 1 de plus à la maison 😉 Je viens d’une assez grande famille, beaucoup d’oncles et tantes, des cousins, et j’imagine bien que tout cela a joué. Je n’ai jamais envisagé de n’avoir qu’un seul enfant.
Quand je suis tombée enceinte de mon petit chat, assez rapidement je me suis posée la question du petit deuxième. Oui, déjà pendant ma grossesse, parfaitement 😉 Je n’avais pas forcément d’idée sur mon “écart d’âge idéal” entre deux enfants avant, j’ai 3 ans d’écart avec mon frère et je trouvais ça bien, j’avais d’autres exemples d’écarts moins important ou plus importants autour de moi et je trouvais ça bien aussi, bref pas d’idée je vous dis ! Sauf qu’enceinte, ça me travaillait pas mal tout ça. J’en ai pas mal discuté avec des amis, parents ou parents en devenir, et c’était intéressant de voir les différences d’avis entre tout le monde. Quelque part au fond de moi germait l’idée que je voulais des enfants “assez rapprochés”, mais sans trop savoir à quel timing je précisais le “assez rapproché” 😉
Et puis vous le savez, il y a eu mon accouchement globalement… catastrophique, n’ayons pas peur des mots. Cet accouchement où clairement, j’ai eu la sensation de “rater” des choses qui me tenaient à coeur. Les premiers instants de vie de mon fils, nos premiers jours ensembles… tout cela n’a pas été facile. Cela aurait pu me traumatiser de revivre une grossesse, un accouchement, mais en fait… ça a été tout le contraire ! Je me souviens de m’être réveillée dans la salle de réveil juste après mes opérations, et m’être dit “je veux être de nouveau enceinte”. Direct. Probablement pour de mauvaises raisons, pour “revivre” les instants volés, sûrement. Mais cette idée était là et bien là. Mon petit deuxième, je le voulais rapidement.
Cette envie du petit deuxième, elle est restée en moi très présente. Sauf que. Vous connaissez l’histoire. L’hospitalisation. L’annonce de la maladie rare. L’HAD. Un tourbillon qui nous a entraîné, ne nous ménageant pas. Et pourtant. Fiston n’avait pas 9 mois que je voulais qu’on se relance dans l’aventure. Mais ce n’était pas le moment, on était en attente des analyses génétiques, les médecins nous avaient conseillé d’attendre, tout en notant que notre envie était déjà là. Il a fallu attendre le diagnostic, et surtout digérer l’annonce de son syndrome…
Et quelques mois plus tard. L’envie du petit deuxième toujours présente. Le “bon timing” (pour l’homme, qui ne voulait pas de bébé de fin d’année :p). Donc on s’est lancés, et ça a marché tout de suite.
J’ai eu trois jours à vivre avec cette idée si belle que le petit deuxième était installé dans mon ventre. Ensuite, il a fallu accueillir l’idée que ce petit deuxième venait aussi avec le petit troisième 😉
6 comments
Ha l’envie du petit deuxième…Tout une histoire ^^
Pour ma part, ma fille a 9 mois et ça fait un moment que l’envie d’un deuxième m’agrippe. Mais, je sais que je ne veux pas de bébés rapprochés. Donc..ça attendra au moins 2 ans encore.
Comme toi, dès la grossesse j’y songeais 🙂
Ô c’est marrant ça que tu as déjà envie d’un deuxième sans pour autant vouloir des enfants rapprochés ! Cette période « entre deux bébés » est toujours assez particulière, il faudra que j’écrive sur le sujet un de ces 4…
Décidément, on a beaucoup de points communs. Je commence à te connaître, maintenant et malgré mon premier accouchement catastrophique, comme toi, j’ai de suite voulu retomber enceinte comme toi. Optimiste et confiante.
Tu as raison !
Tu es une championne ♡
Ah oui, toi aussi ? 🙂 C’est fou ça, j’ai tellement l’impression que c’est le contraire qui arrive ! Les psy qui m’ont vu après l’accouchement commençaient tous la séance par « c’est normal que vous soyez traumatisée à l’idée d’un deuxième » alors que moi j’étais en mode « non non, ça va, il y en aura un deuxième vite » ^^