A la découverte des magasins de puériculture

Comme vous l’avez compris, je suis enceinte. Il s’agit de notre premier bébé à l’homme et moi, donc depuis le début nous sommes en mode newbies complet et on découvre à peu près tout. Parce que non, travailler pour evian et ses bébés, même pour evianmaman, ça ne prépare pas complètement complètement à la réalité du monde de « on va devenir parent ». Mais bon, on essaye de faire tout comme il faut, et donc un jour nous nous sommes décidés à aller voir pour de vrai dans un magasin de bébé.

Déjà, il a fallu apprendre le vocabulaire. « Magasin de bébé », Google il ne connait pas trop, c’est « magasins de puériculture » qu’il faut dire. Ok ok. Donc on a cherché une adresse pas trop loin de chez nous, et nous y sommes allés. Bon, je dois dire que dès l’arrivée sur le parking, je me sentais un peu con. Je n’ai pas compris pourquoi le frisé insistait autant qu’on aille voir en magasin des trucs, il y a internet pour ça, non ? Et puis on a le temps !! Bref, je ne me sentais pas en terrain conquis. Mais bon, on y était, autant pousser la porte.

Là, je ne vous explique pas le sentiment de solitude. On est rentrés et puis… voilà. On est restés planté juste à l’entrée du magasin sans trop savoir vers où se diriger. Puis on s’est décidé, direction les poussettes. Arrivés devant, rebug. On s’est regardés, et on s’est rendu compte qu’on n’avait aucune idée de comment appréhender ce rayon poussettes. Des poules devant un couteau, littéralement. On en a vaguement poussé une ou deux du bout des doigts, et on a ri tellement on ne savait pas quoi considérer. On a commencé à triper sur les poussettes doubles, et même les triples, parce que c’était plus rigolo. Inutile, mais rigolo. Ensuite, l’air de rien, on s’est rapprochés de futurs parents qui avaient l’air de s’y connaitre, eux. Ils parlaient maniabilité, poids, résistance des poignées… Ils se la pétaient un peu, certes, mais ils parlaient la même langue que les vendeurs.

On a laissé tomber sans rien vraiment regarder de plus, mais on est des newbies persévérants. Donc le week-end d’après, on s’est retapé la liste des magasins de puériculture et on en a retenté un autre. Là, carrément, on a osé dire « oui » à la vendeuse qui nous demandait si on avait besoin d’aide. Grosse étape de franchie. Le problème, c’est que le début, nous ne savions pas quoi répondre : « il vous faut une citadine, vous pensez plutôt à un trio, vous avez besoin d’une utilisation campagne ? ». Je dois vous dire déjà que je découvrais juste qu’une poussette ce n’était pas juste une poussette. Alors je n’ai pas su quoi dire, on est restés comme deux ronds de flan. Passé le regard de désolation de la nana, elle a commencé à nous expliquer un peu tous les trucs, tous les machins : la nacelle, le cosy, la duo, la trio, la chancelière… Nous ne sommes pas sortis experts, mais voilà, on a commencé à apprendre comme ça.

Depuis, mon mec a écumé les sites de comparatifs, a acquis plus de vocabulaire qu’un vendeur Aubert et on a trouvé la poussette. Moi, j’en reste à me dire qu’une poussette ne devrait se choisir qu’à sa couleur. Mais bon 😉

Et vous, vous vous êtes sentis un peu nuls lors de vos premières visites dans des magasins de puériculture ou vous étiez déjà en mode warrior ?