2016, une parenthèse

2016.
Une nouvelle année où je suis incapable de faire un “vrai” bilan. Il reste encore trop douloureux pour moi de jeter un regard apaisé sur tous les aspects de notre vie, de ma vie. Pourtant, si je regarde mon article de l’année dernière, il n’y a pas eu de mauvaise nouvelle supplémentaire. Je continue à la craindre, mais de moins en moins.

Une année de plus en stand-by. En “attente”. En attente de quoi, je ne sais pas quoi exactement, je ne sais toujours pas. Ma vie continue à se dérouler en partie “hors de moi”, une sensation dont malheureusement je ne me défais pas. Une parenthèse encore. Qu’il est difficile de surmonter les épreuves…

En 2016, il a déjà fallu digérer ce diagnostic pour mon petit chat. Un travail de longue haleine, un travail qui ne sera jamais terminé bien entendu. Mais j’avance. On s’organise au mieux pour lui. La psychomotricité qui continue, les débuts chez l’orthophoniste, des rendez-vous, des rendez-vous et des rendez-vous à l’hôpital, chez des spécialistes, de contrôle, de suivi. De la stimulation. Des progrès toujours là et bien là, la marche, les premiers mots… Des interrogations toujours, bien entendu, l’inconnu demeure. De l’émotion à fleur de peau, en permanence.

2016 a été l’année de grands choix. La décision d’agrandir la famille. Le choc d’apprendre que nous passerons directement par la case famille nombreuse avec l’arrivée des jumeaux. L’envie logique de déménager et de repartir “chez nous” dans le sud, avec tout ce que ça implique pour le suivi de notre petit chat et pour ma vie professionnelle. Des réflexions profondes sur les choix que nous voulons faire pour l’éducation de notre pitchou. Une lame de fond qui va déferler sur nous en 2017 !

Le reste avouons-le a été mis de côté. Notre couple. Mon travail. On a préservé, on a fait face. On verra l’année prochaine, ou celle d’après. Difficile de tout gérer de front. Cette grossesse est une parenthèse particulière, nos préoccupations à l’homme et moi sont différentes. Et surtout, je dois affronter seule cette incertitude sur mon avenir professionnel. C’est une décision que j’ai prise en connaissance de cause. Mais se lancer sans filet sur ce plan là, c’est tout ce que je n’aurais jamais pensé faire. Alors forcément… Mais 2016 c’est l’année de cette deuxième grossesse tant voulue. 2017 sera l’année de notre famille. Le reste, on verra.

2017, je l’aborde avec la peur au ventre de nouveau, mais aussi beaucoup d’excitation. J’espère avoir la force de faire face à tous ces bouleversements qui s’annoncent.
Mais j’ai surtout la conviction profonde qu’on avance vers le meilleur.