La semaine dernière, mon petit chat a eu la varicelle et je l’ai donc gardé à la maison. Il était un peu fiévreux les premiers jours, mais ensuite niveau santé correct. Je dis bien niveau santé… Le problème, c’est que mon fiston habituellement si cool a été globalement infernal… 1 journée sans trop trop de soucis même si un peu “sportive” le matin, 2 journée d’enfer (et 1 journée où il a été gardé en partie par sa grande-tante, avec qui il a été mignon comme tout). Et quand je vous dis d’enfer, je dois dire que je n’avais jamais jamais connu ça avec lui…
Pour vous ma la faire courte, il a pleuré non stop pendant des heures, pas des crises de pleurs de colère comme ça peut arriver non, vraiment des pleurs lancinants… Je n’ai pas compris, j’ai pensé que c’était la varicelle qui le fatiguait, mais rien à voir avec la maladie. Bon, comme tous les bébés, fiston peut être plus compliqué avec nous ses parents qu’avec d’autres, rien d’illogique là dedans. Il est pourtant un enfant que je qualifierais d’assez “facile” à vivre au quotidien, un peu chouineur sur les bords quand même, mais globalement nos journées se passent bien. Mais là, c’était bien bien hardcore. Certes, le Terrible two a un peu complexifié nos rapports ces derniers temps. Bébé s’affirme, provoque un peu, teste les limites… Mais ça me semblait gérable.
Mais cette semaine terrible, je me suis rendue compte assez rapidement que clairement son comportement avait aussi à voir… avec moi ! Dès que je ne faisais pas exactement ce qu’il voulait, pleurs. Et même en répondant à toutes ses demandes, il y a eu des moments impossibles… Monsieur voulait manger à 10h, avoir la musique ou la télé en permanence, être dans les bras, se gaver de gâteaux, ne jouer qu’avec moi en m’écrasant les puzzles sur le ventre… A cela s’est ajouté plusieurs refus de sieste, et j’imagine bien que tous les parents voient TRÈS BIEN ce que ça peut engendrer 😉 Impossible de gérer toutes ses demandes, même dans mes moments de patience… Si c’est ça le terrible two, merci bien !
Je sens bien ces derniers temps que son comportement à mon égard change un peu. Il est devenu extrêmement câlin depuis que je suis enceinte, avec tout le monde mais surtout avec moi. Et là, je pense que clairement le fait que j’arrive à moins m’occuper de lui au fur et à mesure que mon ventre grossit commence à le préoccuper : je le porte moins, je ne peux pas jouer avec lui de la même manière, et je suppose qu’il le ressent.
Supporter des heures de pleurs en étant totalement impuissante a été totalement éprouvant, vous vous en doutez bien… Moi qui me disait un peu qu’on allait passer des moments cocooning pendant cette semaine, je peux vous dire que j’ai salement déchanté. La grossesse n’aidant pas bien sûr… Je peux vous dire aussi que quand j’ai remis fiston à la crèche vendredi avec ses boutons juste séchés, ça a été la libération ! Et j’appréhendais même que ce soit déjà le week-end le soir même…
Je m’inquiète un peu de cette phase quand même, je sais bien que c’est assez logique vu la situation, mais je me demande comment gérer au mieux sachant que de mon côté je suis de plus en plus fatiguée, moins patiente et plus à fleur de peau…
Des conseils ? Vous avez eu à gérer vous aussi cette époque du terrible two tout en étant enceinte ?
12 comments
Alors je n’ai pas eu à gérer un terrible two terrible enceinte mais un terrible three et grosso modo c’est la même chose…j’ai essayé de lui expliquer que maman l’aimerait autant qu’avant et que le bébé ne prendrait pas la place dans mon coeur car mon coeur et assez grand pour aimer plusieurs enfants bref ce que toutes les mamans disent à leurs enfants je pense. J’ai essayé de faire des choses (à ma portée) rien qu’avec lui comme le cinéma. Je lui ai préparé une boîte à grand frère pour la naissance du futur bébé. Nous l’avons fait participer à l’achat du doudou et des couleurs de la chambre. Il s’est un peu calmé mais ca n’était pas la perfection non plus…si tu te sens trop impuissante tu peux aussi demander de l’aide au papa…voila ça ne sont pas vraiment des conseils mais plutôt mon expérience. Bon courge en tout cas !
J’adore ton idée de boîte du grand frère, je vais réfléchir à l’idée, j’aime beaucoup le principe ! 🙂 Le papa prend pas mal le relais oui, son fils le réclame beaucoup de toute façon en ce moment donc ça se fait assez naturellement !
Bonjour!
Bon, je ne vais pas beaucoup t’aider parce que je suis moi-même dans cette période avec ma fille de 22 mois. Elle y est entrée progressivement depuis quelques semaines. On a un petit dictateur en devenir à la maison… mais le coup d’état n’aura pas lieu! Non mais!!
C’est caprice sur caprice, principalement pour les repas alors qu’on n’a jamais eu aucun soucis.
Donc je compatis! Je pense qu’il faut aussi se faire confiance et qu’on trouvera les solutions adéquates comme on l’a toujours fait!
Bon courage!
Ah mais oui, les caprices pour les repas, quelle horreur… Nous aussi ça se passait super bien avant, et depuis la rentrée on ne sait jamais ce que ça va être !!! Un jour oui, un jour non… un vrai casse-tête 😉 Bon courage à toi aussi du coup 🙂
Mon commentaire ne va pas t’aider beaucoup, mais je te fais un gros câlin virtuel et te souhaite (parce qu’à priori c’est surtout toi qui subit) du courage ! La fatigue nous rend moins patient…
Bon courage !
Merci beaucoup ! <3
Ah ben je suis en plein dedans et oui, comme tu dis, c’est épuisant !
Comme tu t’en doutes, il n’y a pas vraiment de remèdes miracles : lorsque les crises sont là, on attend sagement que ça passe (même si c’est dur, même si on ramasse et que parfois ça déborde) et essayant de se relayer au maximum avec le papa ; et en dehors des crises, j’essaie de « passer du temps de qualité » avec ma fille. Une grande formule pour dire que j’essaie de la rassurer : je vois bien qu’elle a des moments d’angoisse depuis qu’on lui a annoncé qu’elle allait être grande soeur (avec en plus en bonus le fait d’enchaîner sur une semaine pro de fou pour maman, donc très peu présente à la maison), alors j’essaie de lui en parler, de passer du temps à jouer avec elle le soir, à lui lire des histoires, et tant pis pour le dîner, on et tant pis si on mange encore des ravioles ce soir, et tant pis si on prend pas de bain parce qu’on a lu 3 histoires au lieu de 2, et tant pis si on se couche plus tard parce que le besoin de câlins était plus grand ce soir, etc etc….
Bref, tu vois, rien de révolutionnaire, mais on essaie de faire ça un peu chaque jour, et j’ai l’impression que ça va plutôt dans le bon sens.
Allez, courage !!
Merci, courage à toi aussi ! Je pense aussi que progressivement les choses vont dans le bon sens, mais des fois tu aimerais juste te télétransporter dans quelques mois ^^
Je vais peut-être te rassurer : nous entrons ici aussi progressivement dans cette phase et exactement comme tu le décris Pierre est soudainement à la fois plus câlin et beaucoup plus difficile avec moi (et particulièrement avec moi). Or comme tu le sais je ne suis pas enceinte donc ne culpabilise pas pour ça : je ne suis sincèrement pas sûre que ça ait un lien. Il parait « juste » que c’est l’âge 😉 .
Je pense que c’est une subtile combinaison des 2… Mais tout cela n’est que de l’interprétation bien entendu, je ne sais pas exactement ce qui se passe dans sa petite tête ^^
Ah Benh à l’inverse j’allais te demanderai c’est vraiment un terrible two ou simplement qu’il sent le changement sans vraiment l’appréhender ? Et sans culpabilité aucune à avoir…
Et puis j’imagine que la semaine de maladie joue quand même sur son humeur. Y’a 2 semaines, notre Caribou avait un petit rhume. Et une vraie humeur de chien. On s’est dit 10 fois « qu’il n’est pas facile en ce moment » et depuis, 10 fois aussi « finalement il ne devait juste pas être bien » non pas qu’il soit « facile » mais différemment !
Ici on lit bcp de livres sur les bébés et cette histoire de futur grand frère. On en parle un peu mais j’ai toujours plus de mal à lui faire de grands discours. C’est dans si longtemps dans son échelle temporelle à lui… Et si inconcret… Les livres permettent de ne pas le laisser en dehors du sujet mais sans pour autant entrer dans de grandes explications personnelles. Pour tout le reste, après quelques jours pas mal éprouvant aussi avec ma fatigue du boulot, des stress perso et cette ambiance à la maison, j’ai décidé de prendre un pas de recul. Il veut se rouler par terre ? Fine. Il se lasse finalement bien vite ! Il ne veut pas Venir manger en même temps que nous ? Pareil, il arrivera de lui même 2 minutes plus tard… alors je ne lache pas sur tout non plus mais on va dire que je choisis mes combats. Et ça donne moins de cris, moins de pleurs, et au final assez souvent le résultat attendu, même si c’est 2 minutes après ! Et puis je tente d’être un peu plus « vraiment dispo » lorsque je suis avec lui.
Allez, courage, je suis sure qu’après une semaine sans s’enchaînera une semaine avec, et d’ailleurs certainement l’inverse ici 😉
Tu as tout à fait raison, on passe de moments « sans » à des moments « avec » en permanence, je pense qu’il faut surtout accepter ce rythme pour les prochaines semaines… Disons que c’est le temps de s’habituer à ce quotidien moins « routinier » qui prend un peu de temps ! Après, on en parle un peu, mais surtout pour lui demander si il sait où sont les bébés, si il veut faire un câlin… Bon, pour l’instant,c’est surtout des « toc toc qui est là » qu’il fait sur le ventre, mais c’est déjà ça 😉 Ils sont si petits encore, je me demande bien ce qu’ils peuvent vraiment comprendre de la situation ! Du coup, pas évident de se mettre à leur place… mais je suis assez optimiste sur l’arrivée de ses petits frères, comme il est très câlin à mon avis ça devrait aller… Je l’espère en tout cas ! Et d’ici là, on va déjà essayer de « gérer la crise » pour les pleurs incontrôlables, parce que tu as osé lui dire non ou lui donner une petite fourchette au lieu d’une de grand… ^^