Voilà, enfin. Quasiment 18 mois après, je me sens prête à partager tout ça ici. Je vous parlerais de mon accouchement dans de prochains articles, et de ce que j’ai vécu juste après. Clairement, ça ne va pas être totalement funky les petits, je préfère vous prévenir. D’où ce petit article “avant-propos”, histoire de vous présenter un peu rapidement mon histoire. Après avoir vécu une grossesse peu sereine, j’ai finalement été déclenchée pour mon accouchement, et surtout après j’ai fait une hémorragie interne rare, un thrombus, qui m’a valu plusieurs opérations.
Je me livre beaucoup ici. Je ne pense pas que parler de son accouchement soit plus intime que ce que j’ai déjà pu raconter sur mon fils. Certes, ce n’est pas très heureux toujours. Je le sais bien, j’aimerais changer les choses mais je ne peux pas. Des fois, quand je regarde ma vie et l’enchaînement de toutes ces épreuves, je ris jaune en me disant que c’est le pire scénario de film catastrophe, le genre où tu te dis “non, pas encore ?” Ô putain si”. Et mon accouchement franchement, c’est une des parties de ce scénario qui est assez craignos.
Alors après tous ces avertissements, vous vous dites quoi ? “La lose, encore des articles déprimants ici, elle a vraiment enchainée la pauvre”… Ok, soit, je ne peux pas nier que globalement, j’ai pas un karma d’enfer depuis un moment ^^
Mais surtout, surtout… ce que je veux vous dire avant d’entamer cette série d’articles, c’est que je ne pourrais pas dire que je garde un mauvais souvenir de mon accouchement. Malgré tout. Oui, j’ai été déclenchée, j’aurais préféré ne pas l’être, mais c’est comme ça. Oui, j’aurais préféré vivre les choses autrement, et surtout j’aurais préféré ne pas faire d’hémorragie, hein, bien entendu. Mais c’est comme ça. J’ai beaucoup beaucoup de mal à accepter plein de choses dans ma vie actuellement, mais cette partie là “ça va”. L’idée d’avoir failli mourir en couches au XXIème siècle me parait toujours aussi incongrue, ça c’est sûr, mais j’accepte. J’accepte d’être tombée dans ce faible pourcentage de “pas de bol”. Peut-être parce que ça m’arrive à moi, alors que ce qui touche à mon fils est beaucoup plus dur à gérer, je ne sais pas. Mais je veux noter noir sur blanc ce qui s’est passé.
Je vais donc publier plusieurs articles sur mon accouchement et ses suites dans les jours à venir.
Promis, après tout ça, je reviens avec un article de fringues ou un truc du genre. Faut pas déconner, si j’ai survécu à tout ça, j’ai bien le droit de faire du shopping, non ? :p
Pour lire le début de mon récit, c’est par ici.
Les autres articles sur mon accouchement :
- Le jour d’avant
- Mon accouchement déclenché
- Notre rencontre avec bébé
- Thrombus post-accouchement : c’est quoi ?
- Thrombus post-accouchement : le vivre
- Thrombus post-accouchement : et après ?
- Je n’en veux à personne
8 comments
Même si ces articles risquent d’être difficiles à écrire, ça te fera peut-être du bien d’évacuer ce que tu as sur le cœur… En tout cas, je serai là pour les lire 😉
Oui, tout à fait, et c’était important pour moi de garder une « trace » de tout ça, d’autant que j’ai eu du mal à me souvenir de cet accouchement les premiers jours, avec les anesthésies mon cerveau était assez embrumé ^^
Bon, par contre, dans ton état, tu n’es pas obligée de lire tous les articles, en tout cas ne te créé pas de stress inutile !
J’imagine qu’avec les anesthésies tu devais être un peu à l’Ouest, mais bon c’est tout à fait normal… Heureusement que les souvenirs sont quand-même revenus après. Pour l’instant ça va je suis plutôt sereine par rapport à cette deuxième grossesse, mais je suis sûre qu’en lisant ton récit et tout ce que tu as vécu ça va faire bizarre… Mais c’est ton histoire, ça pourrait arriver à n’importe qui !
C’est sûr, et en même temps c’est quand même « rare »… Avant, même si on m’avait parlé de tout ça, je ne l’aurais jamais imaginé pour moi ! Et heureusement, chaque histoire est différente, il n’y a pas de fatalité 🙂
Ma bichette, je me réjouis dors et déjà de te lire, même si je sais que je vais sûrement pleurer aussi…. C’est bien d’exorciser tout ça. Je vais sûrement faire comme toi… Pour moi aussi, l’accouchement, c’est pas le truc facile que toutes les copines te racontent. (hémorragie également, réanimation et tout le bazar…. Mais mon fils va bien). Je t’embrasse.
Toi aussi tu fais donc partie de la team des meufs qui ont interdiction absolue de raconter leur accouchement à leurs copines nullipares ? :p Globalement, mes copines pleurent plus que moi quand je leur en parle, surtout qu’on peut dire qu’on a cumulé ! Mais c’est la vie… et heureusement ça se finit bien ! Mais quand même, là j’ai une seule copine qui a vécu le même genre d’histoires, donc j’espère que pour le prochain les choses se passeront mieux, que j’ai aussi des histoires + cools à raconter !